Ambrée 66, premier BIAB


Note de brassage du dimanche 20 novembre 2022 : Ambrée réalisée en BIAB.

Cette recette de bière ambrée, également issue du livre “secrets de brasseurs”, a déjà été réalisée en tout grain, en 2021. Ce brassin va servir à tester la technique du BIAB, souvent plébiscitée sur le net mais que je n’ai jamais voulu tenter, par fierté probablement.

Pour l’occasion j’ai brassé un petit volume, histoire de diminuer les pertes en cas d’échec mais également pour ressortir la dame jeanne de mes débuts. Ce petit volume me permet enfin de ne pas trop me prendre la tête sur les limites de mon matériel : je ne dispose que d’une marmite de 16L maxi, or en BIAB, toute l’eau de brassage est utilisée dès le départ ce qui occasione des volumes plus importants dans un seule marmite que la méthode par rinçage (qui de son côté nécessite plusieurs marmites).

Brassin de 5L BIAB

L’objectif est de terminer sur un volume en fermenteur de 5L environ.

J’utilise le calculateur de volume fourni par Little Bock pour déterminer le volume de départ du brassage.

Volume d’eau

Total grains 1,375 kg pour une cible de 5L.

  • Volume cible pré-ébulition : 6 L pour tenir compte de l’évaporation pendant l’ébulition.
  • Volume absorbé par les grains théorique : 1,375 x 0,6 = 0.825 L => Empatage : environ 7L (eau + grains) seront occupés dans la marmite.

Empâtage :

  • 1kg Malt Pilsen
  • 375g malt cara @ 66°C env 1h

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Mash out :

75°C env 15min

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Houblonnage :

  • 5 g East Kent Goldings dès l’ébu
  • 5g East Kent Goldings Flame out pendant 20min puis refroidissement

D avant ébu : 1.045

Mesuré en pressant le reste du sac 1040 @37°C => 1045 corrigé

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D initiale : 1.060

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Je profite du petit volume pour simplifier encore plus le process en faisant un refroidissement par bain marie ce qui évite de sortir le serpentin… et le nettoyer aussi.

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Une belle couleur ambrée dès la dame jeanne. 20221120_181844.jpg

D Finale : 1.014

La fermentation primaire s’est bien déroulée. La seconde fermentation en bouteille a, quant à elle, souffert d’une température trop basse dans le garage ce qui s’est traduit à l’ouverture de la première bouteille par une très légère présence de gaz, la bière était presque plate !

Quelques jours à l’intérieur de la maison pour les bouteilles restantes ont permis de redonner un petit coup de fouet aux levures qui ont ainsi pu fabriquer un peu de CO2 supplémentaire.

C’est l’inconvénient de ne pas avoir de matériel de pro, il faut également adapter sa technique à la saison !

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